Framboise infernale

Libéré, délivré…

Ca y est ! Le confinement est terminé et l’activité reprend pour tout le monde !

J’espère que tout s’est bien passé pour vous et vos familles, et que votre activité n’a pas été impactée trop durement. En tous cas, j’espère que cette période nous permettra à tous de prendre conscience des choses vraiment importantes : la famille, les amis, Netflix et une bonne connexion internet.

Plus sérieusement, cette crise a au moins fait apparaître à quel point nous sommes dépendants de la Chine, pour à peu près tout : nos téléphones, ordinateurs, télé et même nos masques et médicaments viennent de Chine. Autant dire que s’ils éternuent, on s’enrhume !

Alors, c’est peut être le moment de rapatrier certaines activités et de mettre en avant les savoirs-faire dont nous disposons… Et de faire vivre notre économie locale et re-industrialiser notre pays, pas celle d’un pays autoritaire à l’autre bout de la planète (je ne parle pas des USA, hein!)

En attendant des lendemains qui chantent, je me suis remis à travailler sur le drone, notamment afin de connecter tous les instruments nécessaires à la navigation…

La framboise infernale

 

Je pensais en avoir appris suffisamment sur l’électronique, la programmation et le bricolage pour m’attaquer sereinement à la carte préférée des makers : la Raspberry Pi.

En fait, après plusieurs mois de tâtonnements et de frustration, j’en viens à la conclusion que le créateur de la Raspberry est Belzébuth en personne. Voilà donc un petit florilège d’absurdités rencontrées ces derniers mois avec ce ‘machin’ :

  • Les pins ne sont ni numérotés, ni identifiés, ni ordonnés d’une quelconque façon. A moins de retenir par coeur le schéma de connection, impossible de savoir qui est qui. Et même quand on le sait, on passe son temps à vérifier : la moindre erreur de décalage d’1 pin vers la droite ou la gauche et la catastrophe est assurée.
  • Les commandes Linux sont tellement limpides et évidentes, qu’on pourrait croire que l’administration fiscale a essayé de résumer la trilogie Matrix.

Certaines fonctions, comme installer un pilote ou chercher un périphérique, ne sont possible que par ligne de commande et ne sont pas accessible par l’interface utilisateur. Ca donne des « ls dev\tty* » ou des « sudo apt-get install xxx ». Autant dire, il vaut mieux connaître une bonne partie par coeur, même si on peut trouver des tutos sur le net…

  • Pas de pins analogique, ce qui rend impossible de connecter certains instruments. Ou alors, qui impose de pratiquer la magie vaudou ou la physique quantique…
  • Exemples :
    • un gyroscope en I2C (protocole de communication particulièrement répandu) impossible, car il y a un bug dans l’horloge de la Raspberry. Il faut donc désactiver l’interface I2C de la Pi et en re-programmer un virtuel. D’accord…
    • Autre exemple : le sonar en UART, impossible, car il y a un bug dans l’interface de la Pi, il faut donc inverser le signal RS232, tout en conservant les bits de contrôle. Bien sûr, évidemment, suis je bête.
    • Autre exemple : connecter un GPS en serial, impossible, il faut soit déconnecter les autres instruments, soit reprogrammer le kernel du Serial de la Pi. Ah mais oui, c’est logique : il y a plusieurs connections Serial, mais on ne peut en avoir qu’une seule à la fois…

Bref, je suis un peu blasé par le manque de coopération de cette carte, qui semblait si prometteuse sur papier. Certains défenseurs me diront que c’est normal, qu’il faut apprendre à la maîtriser et qu’après c’est super puissant. Peut être, pour faire un serveur ou une console de jeu. Mais j’ai de plus en plus l’impression que ce n’est pas recommandé pour un usage scientifique…

Méga fiable !

Du coup, je suis obligé de tout connecter sur l’Arduino Méga :  contrôle des moteurs, GPS, sonar, gyro-compas, pression… Ca fait beaucoup pour cette pauvre carte, mais au moins elle prend tout sans rechigner et ne demande à personne de vendre son âme au diable pour fonctionner.

La Raspberry se contente de la caméra et de la gestion de l’interface avec l’Arduino. Un peu flemmarde, hein ?

Je me demande d’ailleurs si je ne devrais pas me tourner vers une combinaison de cartes Arduino, ou une nouvelle carte de contrôle type BeagleBone ?

Et vous, qu’en pensez vous ?

A ce stade, si quelqu’un s’y connaît, tout conseil est bon à prendre !

Avancement (03/03/2020)

Au programme aujourd’hui, pas mal d’améliorations et d’ajout de fonctionnalités nécessaires au fonctionnement du robot ! Parce qu’un sous marin autonome qui prend l’eau, ne sait pas où il est et qui en plus n’y voit rien, ça ne sert pas à grand chose, hein ?

Amélioration du bouchon pour la caméra

Commençons par la caméra… Jusqu’à présent, je n’avais pas pris la peine de faire un bouchon transparent. Par souci de simplicité et de temps, le bouchon avant du robot est plein et opaque. Autant dire que la caméra ne peut rien voire et le robot est aveugle !

Un premier changement simple a donc été de rajouter une bulle transparente en plexiglas, avec un diamètre externe suffisant pour pouvoir utiliser les vis du bouchon pour se fixer, avec un joint en caoutchouc pour l’étanchéité. Reste à faire fabriquer !

Amélioration du support de la caméra

La caméra de la Raspberry est fixée sur le support de l’électronique, ce qui lui permet de voir ce qui se passe directement en face du robot. Comme le robot peut pivoter facilement sur son axe, il peut regarder ce qu’il se passe à gauche comme à droite. Simple.

Mais si on veut regarder vers le haut et vers le bas ? Ah… oui, ben non, en fait.

Alors, me voilà parti pour designer un petit support articulé, dont l’orientation verticale est contrôlée par un micro servo 9g. Les pièces seront imprimées en 3D (merci Brian 🙂 ) et assemblées directement sur le support de l’électronique, de sorte à ce que la caméra se retrouve au centre de la bulle. Pratique, pour pouvoir regarder vers le haut et le bas sans être gêné par le bouchon !

Nouvelle centrale inertielle

Je dois avouer que la centrale inertielle (MPU 92/65 pour les intimes) m’a donné du fil à retordre. Le problème : combiner les 3×3 valeurs retournées par le magnétomètre, l’accéléromètre et le gyroscope, afin d’en déterminer une orientation. Elle m’a un peu énervé et je dirais même qu’elle m’a rendu dingue, tellement il est presque impossible d’obtenir quoi que ce soit d’exploitable sans être formé par la NASA.

Alors, un petit tour sur le dark web des makers et… voilà ! Une carte qui inclut une centrale inertielle 9 axes ET une puce qui fusionne les valeurs en un zoli vecteur tout bien formaté. Alléluia : grâce à cette carte, le robot saura à peu près dans quelle direction il regarde et même (avec un peu de programmation et pas mal de chance) savoir où il se trouve…

Enfin, dès que j’aurais réussi à la faire marcher : les dieux de Raspberry ne sont pas de mon côté, pour le moment.

Amélioration des propulseurs

La solution d’étanchéité des propulseurs est assez simple. Voire même, inexistante. J’ai donc décidé d’améliorer cette partie aussi, afin de mieux protéger les moteurs électriques et augmenter leur durée de vie.

L’étanchéité sur une partie tournante nécessite un roulement et pour faire bien, un joint tournant (joint Spi). Vu l’espace dont je dispose autour des carénages des propulseurs, je décide d’utiliser des roulements étanches, qui ne sont donc pas sensés laisser passer d’eau. Un capot amovible sert de logement pour le roulement et vient écraser un joint plat contre le moteur pour assurer l’étanchéité.

De l’autre côté, j’essaye de simplifier l’assemblage du bouchon du câble, en le combinant avec le presse étoupe. Ça permet de réduire le nombre de pièces à assembler et réduire par la même occasion une source de fuite, là où le presse étoupe traverse le bouchon. Malheureusement, le premier essai n’est pas concluant : les pinces qui servent à serrer le joint cylindrique sur le câble sont trop fines pour être imprimées et se cassent dès qu’on les comprime 🙁

« Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage »

Entre la centrale inertielle et la solution d’étanchéité à affiner, j’ai encore du boulot. Alors… j’y retourne !

Avancement (22/01/2020)

En ce début d’année, il est temps de vous donner quelques nouvelles sur l’état d’avancement du robot et les derniers développements…

Moteurs !

Pour commencer, il fallait déjà… terminer les moteurs pour les propulseurs latéraux.

Les moteurs sont insérés dans leur carénage étanche et enfin, installés au milieu des tubes de support. Mais là, petite surprise : les tubes sont 1cm trop long et je ne peux pas les monter. Allez, c’est pas grave, Brian s’est fait une joie d’en ré-imprimer 🙂

Montage…

Et voilà: tous les moteurs sont en place, alimentés par la batterie 12V, connectés à leur carte de contrôle, elles mêmes connectées à la carte Arduino, elle même contrôlée par la Raspberry…

Voilà, c’est très simple, et encore il n’y a pas encore les instruments 🙂
Les premiers tests sont lancés : tout fonctionne correctement !

Ça tourne !

La prochaine étape, c’est de développer un programme sur la Raspberry qui me permette de contrôler le robot:

  • soit en lui fournissant des instructions en direct (avancer, tourner, etc..)
  • soit de manière autonome (une fameuse intelligence artificielle)

Mais là, je ne suis pas un pro de Python… En fouillant un peu, j’ai trouvé la solution : la librairie pygame, qui sert à créer des jeux sur Raspberry, dispose de toutes les fonctionnalités dont j’ai besoin. On peut créer une interface visuelle, avec l’affichage de la vidéo, superposer des données d’instruments et gérer les interactions avec une souris, un clavier et même… un joystick.

Grâce à cette librairie et les nombreux exemples qui l’accompagnent, j’ai pu développer une interface de base, qui me permet de transmettre directement les instructions aux moteurs : je peux donc contrôler le robot en direct avec un cable, mais aussi à distance avec un ordinateur connecté au wifi ou à la 4G !

A terme, voilà à quoi devrait ressembler cette interface pour l’utilisateur :

Pour avoir accès à la vidéo en temps réel, je pense préparer dans un premier temps une version câblée, type ROV, pour ensuite y ajouter de l’intelligence artificielle qui permettra au robot de se réaliser des tâches en autonomie.

Mais tout ça, ça sera pour plus tard !

 

 

2 ans !

Attendez…

Je crois que j’ai oublié un truc. Y’avait pas une date importante, en Décembre ?

Mince ! J’ai oublié de souhaiter un bon anniversaire à NAUVA, qui a fêté ses deux ans la semaine dernière !

Et dire qu’il y a 1 an, il commençait tout juste à marcher. Il était mignon !

A 2 ans… il est entré dans « l’âge du non » et a tendance à me tenir tête. Je revois mes ambitions et mes attentes à des niveaux plus réalistes. Oui, NAUVA est différent de IADYS ou de iBubble : on me dit parfois, en levant un sourcil en signe de sous-entendu, qu’au même âge les leurs savaient déjà nager et passaient même à la télé. Ouch, la comparaison est toujours difficile…

C’est que, je suis un papa célibataire d’un petit robot un peu spécial !

Il doit passer encore quelques mois, les fils à l’air, à apprendre à marcher et à nager, à parler et à voir, mais aussi à se repérer dans ce vaste monde.  Il grandit, un peu chaque jour, il fait des progrès : avec quelques efforts et beaucoup de patience, il fera peut être son entrée à l’école pour ses 3 ans !

Et qui sait ? Peut être qu’il fera son premier passage à la télé d’ici là ?
C’est tout ce qu’on lui souhaite ! En attendant, je vous dis à très bientôt et merci à tous pour votre soutien !

Avancement (10/12/2019)

Quelques voies d’eau !

Décidément, on dirait que c’est une habitude… Avec tout ce qu’il est tombé ces dernières semaines, je m’en sors plutôt pas mal : à peine quelques gouttes ont trouvé leur chemin jusqu’au plafond de la cave, juste de quoi remplir un demi seau en 2 semaines.

Oui mais voilà, ces gouttes ont décidé d’un commun accord de tomber à quel endroit ? Au milieu ? Dans un coin ? Nenni : au beau milieu de l’établi, juste à la verticale du robot 🙁

Je sais, vous allez me dire que c’est normal pour un sous marin d’être mouillé. Mais en général, on ferme les écoutilles avant de plonger ! Heureusement, je m’en suis aperçu rapidement et je n’ai pas eu de dégâts…

En attendant…

Du coup, en attendant, j’en ai profité pour améliorer mon espace de travail ! Tout d’abord, un panneau mural pour y accrocher les outils. Notez, c’est pas mal aussi pour éviter de faire tomber des petites pièces derrière l’établi 🙂

Ensuite, une étagère par dessus. Ça dégage de l’espace pour le travail et je peux y ranger tout un tas de trucs plus utiles les uns que les autres. En gros, du vrac.

J’étais chaud, la perceuse était branchée, j’ai enchaîné avec une étagère qui vient combler l’espace entre l’établi et le mur. Là aussi, bien pratique pour éviter de perdre des machins de ce côté là, en plus de fournir un bel espace pour mettre l’électronique à portée de main !

Je dispose maintenant d’une solide réserve de trucs et de machins disposés (en vrac) dans des boîtes (bien rangées) ! En plus, la partie gauche est dédiée à l’électronique et la programmation, tandis que la partie droite sert plutôt à la mécanique. On peut dire que je suis bien installé.

C’est pas tout ça…

Oui bon, je ne suis là non plus pour faire du bricolage ! Alors, je remets la bête sur l’établi et on continue. Tout d’abord, je complète le câblage des propulseurs axiaux et verticaux.

Par la même occasion, j’ai fabriqué un support pour les nouvelles cartes de contrôle moteurs, plus grandes que les anciennes. Pour l’instant, c’est simplement des morceaux de plastiques collés, mais mon camarade Brian est déjà en train de l’imprimer 🙂

J’ai aussi décidé de changer de solution de ballast : cette fois ci, un ballast à piston de 200ml, en utilisant une… seringue. Oui, c’est low cost ! Le principe est simple : un moteur fait tourner un engrenage, qui fait avancer / reculer une tige filetée attachée au piston, qui va aspirer ou rejeter l’eau.

Cette solution prend un peu plus de place, surtout à cause de la tige filetée qui recule, mais ça tient mieux la pression et ça permet de mieux contrôler le niveau du ballast.

Il faut aussi fabriquer un nouveau support, sur lequel je fixerai les 2 batteries et qui laissera un peu plus d’espace pour faire passer les câbles entre l’avant et l’arrière de la partie étanche. Comme d’habitude, je commence par une version bricolée en collant et vissant des bouts de plastique découpés, en attendant de terminer le modèle 3D et d’en imprimer une version propre.

Avec un peu de montage, de câblage et d’assemblage, voilà ce que ça donne en situation… Ça commence à être bien rempli ! 😀

Il ne manque plus que les propulseurs latéraux, que Brian doit ré-imprimer suite à un léger problème de cote… fausse. Oups.

Je suis sur la bonne voie : quand le ballast sera prêt, le sous marin sera prêt à naviguer de nouveau ! Mais ça, c’est une autre histoire 😉

A bientôt !

Avancement (19/11/2019)

Bonjour à tous,

Maintenant que NAUVA dispose d’un peu plus d’espace, je peux reprendre l’assemblage et les tests des différentes parties du robot.

Tests de la propulsion

Après tout ce temps passé dans une boîte, j’ai enfin assemblé les moteurs dans leur carénage. Auparavant, je colmatais les trous dans les moteurs avec du scotch et je complétais avec de la graisse. Du coup, j’en ai profité pour ajouter un joint plat, fabriqué main s’il vous plaît, pour assurer une meilleure étanchéité. Cette solution là est nettement plus propre et a l’avantage d’être facilement démontable / remontable. Notez que je me suis amélioré sur la précision de réalisation depuis ces photos 😉

Ensuite, j’ai procédé à quelques ajustements sur la longueur de câble, pour limiter les efforts et permettre de facilement les sécuriser sur la structure. Jusque là tout va bien !

Tout est en place : alimentation des cartes en 5V et alimentation des moteurs en 12V, l’interface Raspberry et Arduino fonctionne. Je peux enfin faire tourner les hélices !

Après quelques essais, je déchante un peu : la carte de contrôle des moteurs chauffe beaucoup… Au bout de quelques secondes de fonctionnement, les moteurs s’arrêtent et la carte est brûlante (>70°C). Oups ! Visiblement, la carte (à base de L298N) n’aime pas vraiment les démarrages et arrêts intempestifs, qui lui font voir des courants assez forts. Lorsqu’elle chauffe trop, elle se met en PLS et tout s’arrête : elle a besoin de quelques minutes pour refroidir.

Si ça ne faisait pas ça lors des tests précédents, c’est parce que je faisais tourner les moteurs un par un, avec suffisamment de temps entre chaque test de fonctionnement pour que la carte revienne à température ambiante. Après quelques recherches sur internet, je comprends que cette technologie n’est pas adaptée à la puissance et au fonctionnement des moteurs. Pas le choix, il faut changer de contrôleur.

Nouveaux contrôleurs

J’opte pour une carte permettant de faire passer 7 Ampères par moteur, mais qui présente l’avantage d’avoir le même principe de contrôle que la précédente. Je reçois ma commande en un temps record et je peux aussitôt les tester en conditions. Par contre, elle est légèrement plus grande, ce qui m’impose de redessiner et re-imprimer de nouveaux supports !

Le résultat est… surprenant : les moteurs n’ont jamais tournés aussi vite, et la carte ne semble même pas chauffer !  Je suis obligé de réduire la vitesse de rotation, simplement parce que les vibrations font trembler l’établi tout entier ! D’ailleurs, si je n’arrive pas à faire naviguer le robot, je pourrais tout à fait le transformer en drone aérien… 😀

Donc, c’est un mal pour un bien : j’ai enfin trouvé une solution simplement parfaitement adaptée pour cette utilisation. Le contrôle de la carte est simple, l’interface sans ambiguïté et les performances sans commune mesure avec celles qu’elles remplacent.

A très bientôt pour la suite de l’assemblage !

 

Nouvel atelier

Depuis quelques mois, le projet était littéralement au fond d’une boîte.

Mais c’était pour une bonne raison : il attendait son déménagement 🙂
Finie, la toute petite cave de 8m² avec des tuyaux qui fuient juste au dessus de l’atelier… NAUVA a officiellement emménagé dans ses nouveaux locaux !

Après avoir monté quelques meubles et déballé les cartons, je me suis attelé à la création du nouvel atelier.

Comme vous pouvez le voir, avec quelques palettes et deux planches en pin, le tour est joué. Je dispose maintenant d’un super terrain de jeu pour bidouiller : un établi de 2m² et pas moins de 30m² pour ranger les outils, les pièces et les composants… Autant dire que je vais bien m’étaler ! Mais pour bien faire, je compléterai quand même avec quelques étagères et un panneau mural pour les outils.

Notez que le robot a aussitôt repris sa place : sur l’atelier, les tripes à l’air et les fils dénudés. C’est comme ça qu’il est à l’aise.

J’en ai profité pour reprendre là où je l’avais laissé : l’assemblage et les tests des différents ensembles. A commencer par la propulsion !

Le travail recommence : les affaires reprennent 😉

Je vous laisse, j’ai encore plein de boulot !

Archéologie Sous Marine

Voilà quelques nouvelles d’archéologie sous marine !

Un peu par hasard…

Vous est il déjà arrivé de trouver un objet inattendu, alors que vous en cherchiez un autre ? Vous savez, en cherchant désespérément la télécommande du lecteur DVD entre les coussins du canapé, vous mettez enfin la main sur votre paire de lunettes de soleil ?

Et bien, c’est arrivé très récemment à un navire qui, parti localiser des containers tombé en Mer du Nord, a découvert complètement par hasard… une épave du XVIème siècle !

C’est quand même un sacré hasard, surtout que le bateau responsable de la perte des containers, le MSC Zoe, en a égaré entre 270 et 350 (suivant les sources…) en Janvier 2019. Si certains ont échoués sur les côtes, beaucoup ont du couler et écraser épaves et autres milieux naturels. Sympa.

Les bretons en pointe !

Pendant ce temps, la région Bretagne lance plusieurs projets d’archéologie sous marine, notamment pour retrouver l’épave des navires français La Cordelière et Le Régent, coulés en 1512 pendant une bataille navale. Pour cette opération, l’ENSTA propose d’utiliser des robots sous marins autonomes, afin de détecter d’éventuelles anomalies magnétiques.

Au fond du lac

Un peu plus loin (et plus haut), le Lac Titicaca livre peu à peu ses secrets, parfaitement conservés, grâce aux conditions exceptionnelles qui règnent au fond de l’eau !

Des plongeurs remontent des pièces, offrandes et artefacts dans un état incroyable, précieux témoignages des siècles d’occupation humaine sur le site, ainsi que son histoire tourmentée…

Il faut dire qu’ils ont de quoi être motivés… En effet, une légende raconte que pendant la conquête espagnole, le conquistador Pizarro avait exigé une rançon en l’échange du roi Inca Atahualpa qu’il avait capturé par la ruse. Les Incas payèrent  la somme demandée, en or, en argent et pierres précieuses… mais les espagnols ne tinrent pas leur parole. Voyant que les incas disposaient de tant de richesses, il tuèrent Atahualpa et attaquèrent la ville, construite sur le lac. Pour éviter que leur trésor tombe entre les mains de l’envahisseurs, les malheureux incas préférèrent le couler dans le lac.

On comprend qu’aujourd’hui, la moindre pièce d’or fasse resurgir le mythe d’un trésor englouti !

Le mystère de La Minerve

Notons que la marine nationale est à la recherche du sous marin La Minerve, disparue en Méditerranée en 1968. Le sous marin avait coulé mystérieusement et malgré les nombreuses expéditions, aucune trace n’a pour l’instant été trouvée.

Les sépultures marines sont des lieux sacrés dans l’esprit des gens de mer Ce sont des sanctuaires inviolables, qu’il est nécessaire de protéger des plongeurs indélicats. Encore faut il savoir où ils se trouvent ! L’utilisation de robots sous marins autonomes permettrait de gagner un temps considérable pour localiser de nombreuses épaves et ainsi apporter une conclusion à des questions restées sans réponses.  

 

Avancement (19/02/2019)

Bonjour,

Maintenant que j’ai récupéré toutes les pièces imprimées par Brian, je peux avancer sur la fabrication et l’assemblage des sous ensembles. Et là, je me rends compte que certains assemblages sont super sympas sur l’écran de l’ordinateur, mais beaucoup moins quand il s’agit de les réaliser.

Un peu d’optimisation

Par exemple, l’ensemble des propulseurs latéraux, composés d’un tube de PVC, de deux supports (en jaune sur la photo) et du caisson moteur (en vert).

Eh bien chacune de ces pièces pose problème, à un niveau ou un autre. Le caisson moteur vert a été particulièrement compliquée à imprimer et a nécessité plusieurs essais et échecs… Donc, c’est autant de plastique à la poubelle. Ensuite, il faut découper le tube de PVC à la bonne longueur, et surtout, découper une ouverture pour l’installation du moteur. Enfin, il faut insérer les supports extrêmes pour réaliser l’interface avec la structure du robot…

Vous vous dites : tout cela est perfectible. Et vous avez raison. Alors, Brian n’a pas hésité à proposer un peu d’optimisation et à cumuler certaines fonctions pour réduire la complexité et les risques liés à la fabrication de l’assemblage.

De la théorie…

Ainsi, il a regroupé les supports avec le tube, qu’il sépare en 2 morceaux identiques. Ces pièces sont très simples à imprimer et à assembler. Ensuite, il a modifié le caisson moteur, pour le rendre facile à imprimer tout d’abord, mais en plus, pour pouvoir y accéder plus simplement.

…à la pratique

Au final, on économise quelques heures d’impression de pièces et quelques heures de découpage des tubes de PVC. Mais surtout, on obtient un résultat final bien plus fiable et plus propre.

D’accord, je ne suis ni dessinateur, ni projeteur, ni imprimeur. Alors quand un vrai pro s’en mêle, c’est quand même vachement mieux ! Merci Brian 🙂

A bientôt pour d’autres améliorations !

 

Avancement (11/02/2019)

Bonjour à tous !

Avec tous les dangers qui nous entourent, il est important de faire un rappel de quelques règles de sécurité de base.

Garder l’eau loin de l’électricité

Voilà, c’est une règle importante, que tout le monde connaît. Si on ne le sait pas, on risque de plonger des moteurs électriques… dans l’eau.

Mais pourquoi ? Mettre un moteur électrique dans de l’eau, c’est comme croiser les flux. C’est mal. Mais ça me paraissait suffisamment fou pour vouloir le faire.

En fait, l’objectif est de faire le rodage des moteurs, en usant les charbons à basse vitesse. L’eau sert uniquement à collecter la poussière de charbon. A la fin, les moteurs font moins d’étincelles, ont un fonctionnement plus souple et durent plus longtemps.

 Eloigner le plastique du fer à souder

Eh oui, tout le monde sait qu’il ne faut pas approcher une source de chaleur d’un bout de plastique tout juste imprimé. Il était beau, il était jaune, il sentait bon le plastique chaud…

Mais pourquoi ? A y regarder de plus près, vous verrez que l’objectif est de mettre des inserts filetés dans les petits trous prévus à cet effet. Ca me permettra de fixer les différents éléments sur la structure, avec de simples vis. Et surtout, de pouvoir monter et démonter facilement les éléments, sans endommager la pièce plastique.

Et maintenant ?

Et maintenant, je monte 🙂

 

A très bientôt pour la suite de l’aventure !